Nous devons favoriser les développements de type transport oriented development (TOD), c’est-à-dire une densification dans les secteurs desservie par des services de transport de masse. Nous devons également favoriser la venue de services qui permettront le développement de TOD, comme le prolongement du métro et le développement de ligne de trains légers vers l’est de Laval.

Ce type de développement assure également des services de proximité pour les citoyens et permet de réduire au minimum les déplacements. Favoriser le rapprochement d’industries légères, des commerces de proximité, ainsi que des travailleurs diminuent les déplacements, améliorent la qualité de vie, rendent les résidents plus heureux et plus performants au travail. Il est cependant nécessaire d’amorcer le mouvement par des décisions de l’administration municipale.

Dans le même ordre d’idée, nous devons favoriser le développement intelligent de réseaux de transport actif. Encore une fois, ceci doit se faire avec équilibre et intelligence. Les pistes cyclables doivent être installées à des endroits qui favoriseront leur utilisation, tout en restant sécuritaires pour l’ensemble des usagers de nos circuits routiers. Autant que cela soit possible, les pistes cyclables doivent être des solutions et non des encombrements pour les citoyens. Quand cela est possible, l’installation des voies dédiées aux transports actifs ne devrait pas se faire de manière à partager l’espace avec des véhicules qui pourraient représenter un danger pour leurs usagers.

En maximisant les TOD, en complétant le métro, en installant un train léger vers l’est de l’île et en développant un réseau de transport actif digne de ce nom, Laval libérera largement son réseau autoroutier et améliorera significativement son impact environnemental.