En accord avec nos engagements avec la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), nous devons protéger notre territoire. En plus de nos terres agricoles qui doivent absolument garder leur vocation, nous avons encore plusieurs espaces qui peuvent être protégés. Un grand nombre d’études ont été menées pour déterminer les espaces verts, les terres humides et les bois de valeur à Laval. Nous devons nous tourner vers celles-ci pour déterminer ce qui est véritablement important à protéger. Nous devons éviter d’engager l’économie lavalloise dans la protection d’espace sans véritable valeur.

Nous devons réfléchir à des moyens pour déminéraliser nos sols. En collaborant avec les grands espaces commerciaux de notre centre-ville, nous avons la possibilité de réduire les îlots de chaleurs en réduisant les espaces de stationnement, mais surtout en les aménageant différemment, en favorisant la présence d’arbres.

Du côté des secteurs résidentiels, des efforts peuvent aussi être menés. Dans les dernières années, il y a eux une démarche pour « déconnecter les gouttières ». L’objectif est de réduire la quantité d’eau qui est dirigée directement au réseau d’égout. D’autres solutions peuvent être apportées pour poursuivre cette démarche, par exemple en augmentant les outils de collecte d’eau de pluie résidentielle et en favorisant le pavage en treillis des espaces de stationnement. Dans la poursuite du travail de débranchement des gouttières, nous devons également regarder du côté de l’utilisation des piscines.

Bien que nous devions favoriser la protection d’espace de valeur, nous devons réfléchir au reboisement des espaces que nous allons protéger, ainsi qu’à l’aménagement de certains bois en grand parc boisé urbain.