Les surplus accumulés annuellement par notre municipalité démontrent qu’il y a une large part de surtaxation de nos citoyens et entreprises. Un gel des taxes doit être envisagé pour rééquilibrer notre budget. Plutôt que de s’entêter dans la hausse annuelle des taxes, notre administration doit se tourner vers elle-même pour définir les endroits où elle peut repenser sa gestion. Plutôt que de continuellement augmenter aveuglément ses budgets, elle doit revoir ses façons de faire pour limiter sa croissance.

Nous devons faire pression auprès du gouvernement du Québec pour qu’il bonifie son soutien à l’ensemble des entreprises locales, tant les sociétés que les coopératives et les organismes sans but lucratif (OSBL). Les conditions du marché sont précaires. La demande est forte, l’inflation est importante et l’ensemble des employeurs peine à trouver des employés pour répondre à leur clientèle.

Par des soutiens financiers, ainsi que de l’assistance dans le cadre des grandes foires internationales, nos entreprises ont besoin de l’aide gouvernementale tant fédérale que provinciale pour offrir des conditions invitantes aux nouveaux employés et pour faciliter l’attraction de main-d’œuvre internationale. Des politiques doivent être adoptées pour faciliter la reconnaissance des acquis et des diplômes, de manière à améliorer l’intégration des nouveaux arrivants dans nos entreprises.

L’est de Laval offre encore un superbe potentiel de développement, en particulier autour du Vieux pénitencier de St-Vincent-de-Paul. Un projet TOD, incluant un hub industriel (avec des bâtiments à usage mixte, résidentiel-commerciale) pourrait redéfinir cette région. Le centre-ville offre aussi une chance unique pour accueillir un centre de foire au Carré Laval d’envergure internationale. Ces projets auront cependant besoin d’un appui des gouvernements provincial et fédéral.